à propos l'ucp

Nos valeurs de a-z

Action :

Nous croyons dans l’action individuelle et collective. L’action politique est garantie par les libertés et les mécanismes que l’Etat met en place. 

L’action individuelle et collective est nécessaire pour aller vers un changement profond, L’UCP donnera les moyens à chacun d’être dans l’action à travers tout le territoire.

Agriculture :

L’Agriculture est le moteur de l’économie et la base de la sécurité alimentaire du pays.

Les subventions et aides à l’agriculture doivent être liées plus étroitement aux avantages réels pour l’environnement. Les campagnes doivent développer des activités entrepreneuriales larges et diversifiées pour une agriculture résiliente.

Alternance :

Nous croyons dans l’alternance comme principale solution au développement politique de l’Algérie, duquel découlera le développement économique et social. L’UCP a vocation à exercer le pouvoir en consacrant les mécanismes de l’alternance et appel au renouvellement de la classe dirigeante. L’UCP s’inscrit dans l’alternance pour une bonne gouvernance qui conduira à la transparence, la responsabilité et la redevabilité.

Beauté :

De la beauté naturelle à la beauté artistique, la tolérance et l’acceptation de la différence doivent se manifester dans la société, ce qui donnera une société plus tolérante car chaque citoyen perçoit une beauté différente. 

Changement :

Considérant le changement des mentalités, des pratiques et usages comme étant l’affaire de toute la société, l’UCP fait de cette valeur l’un de ses piliers. C’est ainsi que nous voyons l’ordre du changement.

Climat :

Le changement climatique anthropique est un fait scientifique qui menace de causer des dommages importants, non seulement sur le plan écologique, mais aussi sur les plans économique et social. Nous soutenons les restrictions internationales obligatoires sur les émissions, les investissements dans les technologies environnementales et le développement de la fiscalité environnementale.

Dans le même temps, nous devons promouvoir un changement culturel plus large dans nos attitudes envers l’environnement, la pollution et les sources d’énergie renouvelables.

Le dérèglement climatique nous oblige à aller vers un développement respectueux de l’environnement et à revoir notre mode de consommation avec une vie sobre où les transports en commun sont privilégiés.

Crèche (garde d’enfants) : 

Les services de garde d’enfants sont l’un des systèmes de services les plus importants en matière d’égalité. Des services de garde d’enfants de haute qualité permettent aux parents d’avoir une vie professionnelle plus équilibrée et offrent aux enfants la possibilité de pratiquer des loisirs plus variés et de se retrouver en société. C’est d’ailleurs pour cette raison que les crèches doivent être un service public gratuit dans tout le territoire national qui favorise l’apprentissage de la citoyenneté et du vivre ensemble.

Nous soutenons, en outre, la réduction de la taille des groupes d’enfants et le maintien d’un droit subjectif à la crèche pour tous les enfants.

Culture : 

La culture est au centre de l’épanouissement des citoyens de tout âge et de toute classe et ne doit subir aucune restriction administrative. L’UCP encourage la mise en place d’une politique culturelle permettant la valorisation de toute la diversité de la culture algérienne et d’en faire, ainsi, un important levier économique.

Démocratie :

La participation du citoyen à la gestion de la vie publique tout en respectant les libertés, la justice , l’équité et la tolérance. 

Eau : 

La sécurité hydrique est un enjeu majeur. À l’UCP nous avons mis en place une cellule de suivi des défis hydriques car plusieurs tensions actuelles, et à venir, trouvent leurs origines dans ce liquide vital. C’est l’un des enjeux

L’UCP accorde une importance capitale à l’élaboration d’une stratégie nationale pour la rationalisation des ressources et l’augmentation des capacités hydriques à court, moyen et long termes.  

Emploi :

Notre objectif est le plein emploi. Tout le monde devrait avoir la possibilité d’avoir un emploi à temps plein qui lui assure un salaire décent et équitable. Le travail à temps partiel ou le travail intermittent doit être un choix personnel de l’employé, et non quelque chose qui lui est imposé. Le marché du travail doit devenir plus flexible pour les travailleurs. L’amélioration de l’environnement de travail et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée n’est pas seulement un objectif important, mais aussi un moyen essentiel pour que les travailleurs puissent rester productifs plus longtemps dans leur carrière.

Entreprise : 

Les entreprises orientées vers la croissance et l’innovation doivent être soutenues et encouragées. La politique économique à long terme doit être favorable aux entreprises et à l’esprit d’entreprendre. Nous voulons soutenir l’esprit d’entreprise, notamment en augmentant la sécurité sociale dans les phases de démarrage et les premières années. En réduisant les risques initiaux de l’entrepreneuriat, nous donnons à davantage de personnes la possibilité de créer leur propre entreprise et les accompagner, tout en favorisant l’innovation et l’emploi.

Ethique : 

On croit dans le changement par l’exercice du pouvoir et l’action politique, cependant cela ne doit pas se faire au détriment de notre éthique. Au même titre, la loi et l’ordre ne sont pas suffisants pour transformer une société, on a besoin d’éthique. Nous croyons que les politiques doivent êtres des exemples d’éthique pour la société.

Famille : 

Les niveaux des aides familiales devraient être augmentés et liés plus équitablement à l’augmentation du coût de la vie. Nous soutenons un droit subjectif aux crèches pour tous les enfants, que les deux parents travaillent ou pas.

Un enfant a le droit d’être avec ses deux parents, et l’objectif de l’UCP est celui de l’égalité des parents. Le régime de congé parental doit être développé afin de garantir aux deux parents une part de congés. La période de congés parental doit être prolongée jusqu’à ce que l’enfant atteigne un an.

Globalisation : 

La globalisation a fait des gagnants et des perdants, et les sociétés s’en trouvent souvent plus divisées. L’économie mondiale a besoin de règles plus strictes et n’est actuellement pas assez démocratique pour protéger les droits et les intérêts de nombreux pays, comme le nôtre. Au niveau national, la société doit chercher à atténuer les effets les plus néfastes de l’économie mondiale en investissant dans la production locale, la sécurité sociale et l’éducation.

Genre : 

Le genre ne devrait pas être un critère dans les choix et les décisions. Un travail égal doit toujours recevoir un salaire égal. Nous visons également l’égalité des parents, à travers le système de congé parental lors des naissances et les décisions de garde d’enfant lors des divorces.

Hirak : 

Une étape historique dans la vie de notre nation. Le Hirak nous a réconcilié avec nous-même et avec notre histoire. Nous avons le devoir de le transformer en véritable projet politique.

Humain : 

L’humain est au centre de notre programme, vision et valeurs.

On doit aujourd’hui investir dans l’humain car c’est le capital initial de la nation. En effet l’UCP met l’accent sur la valorisation des ressources humaines de notre pays

Inégalités :

Les inégalités entre les régions de notre pays portent sur les implantations industrielles, les répartition démographique, les écarts de revenus et les services publics. L’UCP mènera une politique ambitieuse pour réduire ces inégalités en actionnant les leviers de l’Etat. 

Industrie : 

Un secteur industriel prospère et compétitif constitue un pilier essentiel pour le développement de l’Algérie. La société doit assurer le succès de l’industrie en investissant dans des infrastructures de haute qualité, une main-d’œuvre qualifiée et en créant un environnement commercial stable et sûr. L’industrie algérienne prospérait grâce à son expertise, sa spécialisation et sa coopération.

Jeunesse :

La jeunesse est l’avenir de la nation, c’est pour cela qu’il faut céder la place à la jeunesse qualifiée et engagée, dotée des compétences et de l’énergie positive.

Malgré l’investissement scientifique dépensé sur la formation de la jeunesse, ces derniers ne se projettent plus en Algérie, son avenir elle l’imagine ailleurs. C’est la faillite même de la nation de voir la première ressource du pays se dépérir en mer ou dans des pays étrangers. Nous pensons à l’UCP qu’il faut encourager la jeunesse à la contribution aux progrès de l’Algérie en disposant des bonnes conditions ( technologie, dispositifs d’accompagnement…).

Logement : 

Les prix élevés du logement constituent un problème social majeur qui ne peut être ignoré. Les programmes de construction subissent des retards importants. L’Algérie doit investir dans des possibilités de logements locatifs abordables. Les personnes vivant dans des logements locatifs et les propriétaires dans les résidences ne doivent pas être traités de manière inégale. Les zones résidentielles, qu’elles soient locatives ou propriétaires, doivent être socialement diversifiées et bien entretenues.

Libéral : 

L’orientation sociale-libérale choisie par l’UCP, met au centre du développement économique l’entreprise responsable, l’Etat lui garantissant un environnement propice et stable pour investir sereinement.

Maghreb : 

Nous soutenons la création d’un Maghreb Africain Uni fondé sur les liens géographiques qui nous inscrit de facto dans un destin commun, ainsi qu’une autre union plus transversale fondée sur la langue. Toutes ces unions doivent être développées dans la direction du développement économique, culturel et humain. La politique doit viser à peser d’une seule voix dans les arbitrages internationaux, ainsi qu’à créer des marchés communs pouvant influer sur les décisions mondiales. Les Unions devront être actives dans les questions internationales mais aussi sur les questions du changement climatique que nous subissons plus que d’autres régions dans le monde.

Méritocratie :

Est la promotion des individus en fonction de leur mérite incarnée par les critères suivants : aptitude, travail, efforts, compétences, intelligence, vertu. C’est un choix de promotion qui exclut l’origine sociale, les relations individuelles et les réseaux, la richesse, le régionalisme. C’est cette organisation sociale à laquelle aspire l’UCP. 

Nation : 

Nous croyons que l’identité algérienne se suffit elle-même, cette identité millénaire, riche de sa diversité et multiple nous permet de concilier nos divergences dans cette identité algérienne. Nous récusons les influences politiques en provenance de l’orient ou de l’occident.

Nations-Unies : 

Nous soutenons l’organisation des Nations-Unies à l’instar des organisations internationales dans son rôle de maintien de la paix. Cependant, qu’aucun pays africain ne fasse partie du conseil de sécurité ni des organes de gouvernance d’une manière générale dans les organisations internationales nous amène à penser à une politique proactive pour imposer la présence africaine au niveau des institutions internationales.

Organisation : 

Qu’elle soit agile ou transverse, nous plaidons pour une organisation horizontale. Le choix de l’organisation débouche sur la transparence et le questionnement des responsables. L’UCP croit dans le partage des responsabilités avec les citoyens dans la gestion des affaires publiques.

Paupérisme :

La lutte contre la pauvreté est un élément clé de la justice sociale. La pauvreté doit être éradiquée et évitée en s’attaquant au chômage, en améliorant la sécurité sociale et les services publics et en réduisant le coût de la vie essentiel, en particulier le logement. Nous avons besoin d’un modèle de sécurité sociale plus inclusif, plus accessible et plus efficace pour élever le niveau de vie de base et réduire les inégalités.

Politique :

C’est un degré élevé de conscience, un engagement permanent et un sens élevé des responsabilités.

Progrès :

Il est le fondement de l’UCP, il est la transformation graduelle vers le mieux. Sa traduction politique pour nous consiste dans le lancement de chantiers pour lesquels nous n’allons pas tous profiter des résultats car ces derniers se verront dans 10 à 30 ans. L’UCP consent se sacrifice pour les générations futures car on croit au progrès humain et à l’engagement des citoyens.

Racisme : 

Nous rejetons le racisme sous quelque forme que ce soit.

Santé :

Les services de santé et des soins doivent être améliorés.

En particulier, nous devons investir dans les soins de santé de base, créer des services de soins de proximité aussi dans toutes les régions, l’informatisation des soins nécessite une mutualisation des moyens du système de santé. 

Les services de santé publique doivent être de haute qualité et accessibles à tous car les services de santé sont des entreprises publiques à caractère stratégique.

Savoir :

S’acquiert par l’étude et l’expérience, à l’UCP nous lui donnons une place de choix car le savoir est la base du développement de la société.

Services publics :

Les services publics sont le meilleur exemple de coopération sociale, de responsabilité collective et de solidarité. Tous les membres de la société doivent être en mesure de reconnaître que l’argent de leurs impôts conduit à des services publics communs, de haute qualité et facilement accessibles. Cela nécessite non seulement un financement adéquat, mais aussi de bonnes conditions de travail et des services qui répondent aux besoins des citoyens. 

Social : 

L’orientation sociale-libérale adoptée par l’UCP implique une gestion sociale des affaires publiques, où cette dernière est synonyme de qualité et de performance. Notre approche de proximité commence sur le terrain avec les citoyens et leurs problèmes quotidiens.

Travail : 

Le paradigme de l’Etat rentier s’est propagé au niveau du peuple, ce fléau social sera éradiqué en donnant aux travailleurs et à la classe moyenne le statut qu’ils méritent, à savoir le moteur de la nation. À noter que le travail est la source du développement , on doit aujourd’hui le revaloriser, le hisser en valeur et le positiver.

Union : 

C’est se rassembler autour d’un projet et de valeurs au profit de la société. Avec le Changement et le Progrès, l’Union est un pilier important de l’UCP. Notre diversité est une richesse que nous devons mettre en œuvre, l’union est un choix politique. 

Vie : 

Chacun doit pouvoir vivre en Algérie comme il veut vivre, de l’espace public aux institutions en passant par les infrastructures, chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend. L’Etat en tant que force publique doit lui garantir cette liberté

L'histoire de l'ucp

En Algérie le multipartisme est né au forceps, dans un contexte particulièrement tendu. Alors que le pays était embourbé dans une grave crise socioéconomique et politique, les historiques manifestations d’octobre 1988, ont réussi à contraindre le pouvoir à abandonner le système du parti unique pour basculer vers le multipartisme. En 1988 et suite à de nombreuses réformes, dont la révision de la constitution, l’Algérie a adopté officiellement le multipartisme. Dès 1989, une multitude de partis politiques ont vu le jour. L’objectif de certaines formations politiques dites « démocrates » était l’instauration d’une véritable démocratie en Algérie.

Sous les 20 ans de règne du président déchu Abdelaziz Bouteflika, le multipartisme avait pratiquement disparu. Une fermeture politique digne de l’époque du parti unique était instaurée. La quasi-totalité des partis politiques, menés par  “l’alliance présidentielle”, n’étaient là que pour faire de la figuration et soutenir automatiquement, sans aucune hésitation ni débat, toutes les décisions du chef de l’Etat déchu qui est resté au commandes 20 ans. Les révolutions dites du « printemps arabe » avaient fait bouger les choses. Le peuple Algérien, à l’image des autres peuples, avait soif de liberté, de dignité et de démocratie. L’alternance au pouvoir était et reste l’unique solution de sortir de la crise endémique dans laquelle l’Algérie s’est enlisée.

La situation explosive et le contexte régional menaçaient la survenance de troubles sociopolitiques qui avaient obligé le pouvoir à faire des concessions : la création de nouveaux partis était, de nouveau, possible.

Cette opportunité a poussé une poignée de patriotes, engagés pour l’édification d’une Algérie meilleure, où les principes d’égalité, de respect, de méritocratie, d’alternance au pouvoir sont consacrés, à entamer les procédures pour la création de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP). Avec à sa tête Mme Zoubida Assoul, une ex-magistrate et ancienne cadre au ministère de la justice, le parti réussit, en 2013, à obtenir son agrément.

Les buts, objectifs et principes de notre formation politique font naturellement de lui un parti démocrate par excellence. 

Le hirak populaire du 22 février 2019 a exprimé sa volonté de changement profond. Les manifestants ont revendiqué et réclamé le changement du système de gouvernance et non pas les personnes qui sont aux commandes. Ce changement ne peut survenir qu’avec l’implication de tout un chacun et la conjugaison des efforts de l’ensemble des acteurs de la véritable société civile.

L’union de nos forces et efforts en un projet politique viable et rassembleur, fondé sur les principes de la société algérienne avec son immense diversité culturelle, est la condition sine qua non pour atteindre le changement revendiqué et tant espéré ; celui qui mène au progrès. Notre parti est à l’écoute de ses militants de base et des citoyens. Adhérez au parti ! Unissons-nous ! Changeons ! Progressons !

Biographie de la présidente

Zoubida Assoul,  née en 1956 à Tebessa, dans la famille Ouled Sidi Abid, des chorfa de Bir El-Ater, fille d’Assoul Tebessi, un savant religieux, est une avocate et femme politique algérienne. Elle est, depuis 2013, la présidente du parti l’Union pour le changement et le progrès (UCP).

Formation

En 1976, Zoubida Assoul obtient un bac lettres à Khenchela. Elle opte pour des études de droit et intègre l’université de Constantine dont elle sort, en 1980, diplômée avec une licence en droit privé. Elle passe ensuite avec succès le concours de la magistrature. Durant sa formation universitaire, Zoubida Assoul a pratiqué le volley-ball.

Carrière

En 1982, Zoubida Assoul devient juge des familles à l’âge de 26 ans, où elle sera confrontée à la condition féminine.

En 1987, elle devient la première femme à être nommée cadre supérieure au Ministère de la Justice. Une institution dans laquelle elle va occuper le poste de sous-directrice du département de protection des mineurs avant de devenir inspectrice auprès du même ministère, jusqu’en 1993. En 1994, elle est nommée chargée des études au secrétariat général du gouvernement.

Parcours politique

Pour pallier «la vacance législative» et assurer «la continuité de l’Etat», suite à l’interruption du second tour des élections législatives prévu pour le 16 janvier 1992, l’Algérie a créé des institutions ad hoc à cette vacance du pouvoir, parmi elles le HCE, CCN et par la suite le CNT. Le Haut Comité d’Etat (HCE), un conseil présidentiel assurant le rôle et les prérogatives du chef de l’Etat après la démission de Chadli Bendjedid du poste de président de la République, décide de nommer un «Parlement désigné». C’est ainsi que fut créé le Conseil consultatif national (CCN), présidé, Rédha Malek, ancien ministre de l’Information et de la Culture, l’un des négociateurs des accords d’Evian côté FLN, qui deviendra par la suite ministre des Affaires étrangères puis membre du HCE, après l’assassinat de son compagnon d’armes au FLN, Mohamed Boudiaf. A la fin janvier 1994, le HCE et le CCN sont dissous.

Une Conférence de consensus national organisée par le chef de la Wilaya IV historique, Youcef El Khatib, qui présidait à l’époque la Commission du dialogue national (CDN), est organisée. C’est à ce moment-là que Zoubida Assoul fait son entrée sur la scène politique. Cette conférence a abouti à la création puis l’installation, le 18 mai 1994, du Conseil national de transition (CNT), une version plus efficace que le CNN et pourvu d’un mandat de 3 ans, composé de 192 membres parmi lesquels ne figurait qu’une douzaine de femmes, dont Zoubida Assoul. Cette dernière travailla en étroite collaboration avec le chef de la Wilaya IV historique. L’objectif du CNT était, outre d’assurer les missions d’un Parlement, de chercher et trouver des solutions afin de créer les conditions les plus favorables à la sortie de la crise. Au sein du CNT, Zoubida Assoul occupa le poste de rapporteure de la Commission des affaires juridiques et ce, jusqu’à la fin du mandat du Conseil, en 1997, à la faveur de l’organisation d’élections législatives. Avec la fin de son mandat au CNT et après son double refus d’adhérer au RND et au FLN, Zoubida Assoul fut écartée, la même année, du ministère de la Justice avec sa mise à la retraite à l’âge de 41 ans seulement. 

En 2000, elle devient conseillère du président du Conseil de la nation, la chambre haute du Parlement.

En 2006, elle est élue présidente de l’ONG Réseau des femmes juristes arabes. Le 29 septembre 2012, elle crée son parti politique : l’Union pour le changement et le progrès (UCP). En 2015, elle déclare que son modèle est Houari Boumédiène.

 

En 2014, Zoubida Assoul est reçue par le premier ministre Ahmed Ouyahia dans le cadre de consultations pour une nouvelle constitution. Elle déclare à cette occasion la nécessité de limiter le nombre des mandats présidentiels.

Elle est également la porte-parole du mouvement Mouwatana (Citoyenneté-Démocratie), créé le 6 juin 2018 avec des hommes politiques (comme Soufiane Djilali, Ahmed Benbitour et Ali Benouari), la militante Amira Bouraoui et l’avocat des droits humains Salah Debbouz. Ce mouvement rassemble deux formations : Jil jadid et l’UCP. Au sein de ce mouvement, elle milite contre le cinquième mandat de Abdelaziz Bouteflika, et pour un État de droit et une rupture radicale avec l’actuel régime algérien6.

 

En février 2019, dans le cadre de l’élection présidentielle algérienne du 18 avril 2019, elle annonce le ralliement de l’UCP à la candidature d’Ali Ghediri (suspecté d’être le candidat du Général Toufik) et n’est plus porte-parole de Mouwatana. 

Le 27 mars 2021, Zoubida Assoul annonce que l’UCP boycottera les élections législatives algériennes de 2021.

Le 22 avril l’UCP reçoit une mise en demeure de la part du ministère de l’intérieur de ce qui s’apparente à une attaque contre les partis politiques du Hirak comme le PST, le PT et le MDS qui ont reçu les mêmes mise en demeure.

 Le conseil d’Etat a débouté le ministère de l’intérieur dans son action contre l’UCP qui garde son siège et son agrément. 

Hirak :

Le vendredi 22 février 2019, des dizaines, des centaines, des milliers puis des millions d’algériens, des hommes et des femmes de tous les âges, de toutes les tendances et idéologies et de toutes les régions d’Algérie, ont pris leur destin en main. Zoubida Assoul est dans la rue avec le peuple algérien qui est sorti dans des manifestations politiques pour demander un changement radical du régime.

Elle a appelé à multiplier les marches, elle est sortie avec les militants de Mouwatana le dimanche 24 février où elle s’est faite embarquée par la police. Zoubida Assoul a été retenue au poste de police toute la nuit. À sa sortie, elle fut déterminée à défendre les jeunes algériens en tant qu’avocate.

Dès l’interdiction du drapeau berbères dans les manifestations et les arrestations qui ont suivi, elle s’est constituée gratuitement pour plus de 150 détenus d’opinion dans plus 40 wilayas.

Par la suite, elle a défendu des détenus politiques comme Mohamed Tadjadit, Nacer Meghnine, El Hadi Laassouli, Nabil Mellah…etc.

Elle a obligé le juge lors du procès du détenu Tadjadit d’afficher l’écran afin que tous les présents dans la salle puissent le voir.

 En Février 2022, Zoubida Assoul a proposé une feuille de route en appelant Abdelmadjid Tebboune à assainir la constitution et  convoquer des élections présidentielles anticipées, la présidente de l’UCP estime que la solution raisonnable à la crise politique actuelle que vit l’Algérie passera par l’organisation d’une élection présidentielle anticipée au cours de l’année 2022.

En avril  2022 elle est convoquée par la police pour avoir participé à une réunion officielle avec des représentants diplomatiques agréés par l’Etat algérien. Elle répond par un communiqué de presse dans lequel elle affirme que l’Algérie ne peut pas vivre en autarcie et elle défendra toujours la souveraineté de l’Algérie.

Les principes économiques de l'UCP

Nous avons testé depuis notre indépendance le socialisme avec ses effets positifs (éducation massive, système de santé accessible…) et aussi ses effets négatifs (absence d’une base industrielle privée, assistanat…). Le libéralisme classique ne nous a pas réussi à la fin des années 80 et il a donné vie à une classe commerçante sans conscience avide de profit. 

Les années 2000 n’ont pas été un franc succès malgré une rente pétrolière inédite dans l’histoire de l’Algérie. Cela a fait émerger une nouvelle classe corrompue qui a déclassé les catégories moyennes, celles qui devraient allier revenu confortable et un haut niveau intellectuel.  

Le choix social-libéral est une évidence pour tout observateur éclairé de la vie algérienne. Nous disposons d’un penchant naturel pour l’entraide et la solidarité que nous devons cultiver au plus haut niveau de l’Etat, en même temps nous devons créer les conditions idoines pour les entrepreneurs privés, qui forment la seule source de richesse durable pour l’Algérie.  

Rien n’est possible sans liberté. La liberté pour nous est le pouvoir d’agir, agir ensemble et individuellement pour le bien de la nation algérienne. La liberté se manifeste par la concurrence libre et équilibrée afin d’atteindre une justice sociale permettant à chacun d’exprimer ses capacités librement.  

La décentralisation et la gestion locale des richesses sont au cœur de notre éthique, l’humain et le pouvoir doivent se côtoyer au quotidien à travers les institutions de l’Etat au service des citoyens et de la collectivité.  

L’UCP ne cultive pas le culte de la vérité absolue incarnée par l’idéologie, le choix social-libéral est une orientation voulu car à notre époque et à notre stade de développement ce choix est le meilleur pour construire une base socio-économique permettant de faire émerger une classe moyenne aux revenus confortable et alimentant une vie culturelle et intellectuelle fondée sur le débat contradictoire où le progrès n’est pas une question de combinaison mécanique, mais de libération de l’énergie vivante. 

Communiqués de presse

8 Mai 1945, mémoire et valeurs

L’UCP commémore avec l’ensemble du peuple algérien les massacres du 08 mai 1945. Cette date nous

L’UCP solidaire avec le MDS

L’Union pour le changement et le progrès dénonce avec vigueur la énième atteinte aux libertés démocratiques