PROGRAMME

Notre programme

L’Union pour le changement et le Progrès se veut être un  parti, républicain dans son fondement, centriste dans son positionnement par rapport aux courants dominants, avant-gardiste dans ses idées et rassembleur de par sa vocation et audience auprès des citoyens. 

L’Union, est  un parti qui a pour ambition de contribuer résolument, non seulement au débat d’idées à venir sur le projet de société à bâtir, mais aussi d’apporter sa contribution, active, aux  politiques  qui seront arrêtées et menées, et ce dans tous les domaines de la vie politique et sociale du pays

L’UCP entend rassurer, convaincre, et surtout mobiliser, par l’argumentation directe, franche et honnête,  l’ensemble des acteurs potentiels et forces de la nation pour prendre en charge l’entreprise de modernisation et mise à niveau du pays et  partant de leur avenir.

 L’écoute, le dialogue, l’action commune et concertée seront les leviers de commande sur lesquels l’UCP compte s’appuyer et agir pour reconquérir la confiance du citoyen.

Le renforcement et la consolidation de l’Etat,  et de ses institutions, la définition, claire de leurs missions et inter-relations, ainsi que leurs relations avec les citoyens  constituent le socle de  nos  actions   à venir ; Cet approfondissement dans l’approche et la vision de l’Etat (et de  ses institutions), perçu dans toute sa dimension, philosophique – juridique – constitutionnelle voire même sociale, suppose non seulement de revoir sa mission véritable,  pour  le  débarrasser de tout ce qui contribue à freiner son  expression et   manifestation, régalienne, de contrôle et de régulation.

Cela passe, en outre,  par une séparation effective des différentes composantes du pouvoir (Exécutif, Législatif et Judiciaire). Cette impérative séparation  doit être, à moins de la vider de sa substance et de sa portée, accompagnée d’un réel équilibre  des missions et prérogatives dévolues à ces instances, de manière à éviter des situations de monopole et/ou de primauté.

L’UCP voit, en outre, dans l’édifice constitutionnel en place, des dysfonctionnements et  des insuffisances qui altèrent sa crédibilité et  sa cohérence, dont  elle compte, en interpeller qui de droit pour  y remédier, selon les  règles  prescrites  en la matière. 

Il en est de même du mode de fonctionnement des contre-pouvoirs institués à savoir l’élargissement de la saisine  du  conseil constitutionnel  aux citoyens et des modalités de cette saisine.

Ces aménagements, en plus de ceux qui toucheront  l’organisation et la redéfinition, précises, des responsabilités entre l’Administration centrale, d’un coté, et les services décentralisés et/ou déconcentrés, de l’autre,  ne doivent  souffrir d’aucune ambigüité  ou interprétation possible.

Le partage des pouvoirs entre les collectivités territoriales et l’Administration centrale de manière à assurer leur autonomie et responsabilité, sera de nature à asseoir,  durablement,  l’Etat de droit,  rêvé par  tous les citoyens et militants,  sur des bases solides et pérennes.

L’UCP se fixe pour objectifs de reconquérir la confiance du citoyen algérien, en éliminant toutes  les entraves et barrières de tous ordres et de toute nature qui ont jusque-là bloqué l’expression pleine et entière de sa quête à une liberté effective, à l’épanouissement, au bien être et de liberté, et de justice sociale.

L’égalité en droits et en devoirs de tous les algériens, quelque soit leur  genre ou leur niveau social,  est  un principe intangible, et l’UCP,  l’inscrit au premier plan de son action, considérant que de l’égalité des citoyens, dépendra l’édification du corps social projeté : sain dans son fondement, mur dans son expression et débarrassé de tous les préjugés et autres frustrations qui bloquent son émancipation et son épanouissement.

Une justice forte, intègre et indépendante, au même titre que les autres pouvoirs (législatif, exécutif), doit être au service du citoyen (pas dirigé contre lui !) et loin de toute manipulation,  permettant d’asseoir un Etat de droit, objet des aspirations de tous les citoyens.

L’image  de la justice  doit changer, et le corps judiciaire dans son ensemble afin de sortir d’une justice quantitative à une justice qualitative et soustraire les magistrats à toute forme de pression.

 Les progrès qui seront réalisés sur ce plan  permettront de donner un sens concret à la défense des droits de l’Homme. Cela étant, ils seront  garants contre toutes  formes d’abus  et d’arbitraire et à même de répondre à un  idéal de justice, dans lequel  les citoyens  se reconnaitront.

L’action à mener sur ce plan commence par la lutte contre les  privilèges et toutes les formes d’exclusion des différentes franges de la population et l’édification d’une école algérienne « nouvelle », loin des clichés surannées qu’on lui a , consciemment ou inconsciemment collé ; une école ouverte sur le monde et résolument tournée vers l’avenir, aussi bien dans la forme : qualité de l’enseignement prodigué, culture véhiculée, et infrastructures que dans le fond :  contenu,  méthodes, pédagogie, perspectives, et  permettre  ainsi à l’enfant de penser par lui-même et être heureux à l’école !   

L’UCP, estime que le fait de se projeter dans l’école de demain, c’est d’abord  de la libérer de ses contraintes, notamment en adaptant le volume horaire annuel de manière à assurer les programmes dans leur intégralité ; c’est aussi penser et asseoir toutes les étapes menant à l’université et aux grandes écoles qui prennent en charge la formation et la préparation de l’homme de demain et des élites ; une université qui doit faire de l’innovation, de la recherche et développement  et de la performance son crédo, voire  une réalité concrète !

La coopération avec les grandes universités et écoles spécialisées étrangères, sera encouragée et soutenue, en faisant appel à toutes les formules : recrutement d’experts, ouverture de  nouvelles structures,  achat de programmes avancées et/ou encore par la formation à l’étranger de nos talents et compétences avérées les plus méritants, avec l’assurance de faire bénéficier le pays de ce potentiel de haut niveau dans  les différents domaines.

Cet objectif est celui de l’UCP et de tous ceux  qui acceptent de s’engager pleinement  dans cette œuvre de reconstruction gigantesque  pour préserver les chances et les perspectives à venir et de voir l’Algérie  se hisser  parmi les  nations qui comptent dans un monde, fait de compétition et de défis majeurs, dignes du vingt et unième siècle.

La formation n’aurait de sens véritable que dans la mesure où le  marché du travail était abondant et actif.

Ceci dit, l’Algérie s’avère être aujourd’hui l’un des rares pays à présenter en même temps qu’un chômage chronique, un sous-emploi tout aussi sévère de ses ressources humaines et compétences nationales.

A l’évidence l’UCP considère cette situation, lourde de conséquences pour le pays préconise une remise en ordre sur ce plan et une prise en charge réelle et effective du problème de l’emploi. 

Pour cela il est impératif de :

  • Désigner  l’autorité, compétente, en charge des statistiques sur le chômage, avec pour objectif de cerner véritablement l’ampleur du problème et pouvoir dégager les solutions qui s’imposent ;
  • mettre à plat les différents dispositifs mis en place en matière d’emploi (Ansej, Angem, Cnac) ; cette évaluation, pour être crédible, doit être menée par une structure ou cabinet de notoriété et de surcroît neutre et indépendant, et déboucher sur des propositions et solutions concrètes ; 
  • mettre fin à toutes les dérives enregistrées sur ce plan et au gaspillage des fonds publics sous couvert de paix sociale ;
  • arrêter, sous l’égide du gouvernement, en relation avec tous les partenaires sociaux et économiques, un programme concret  de lutte contre ce phénomène et sa résorption.
  • Concéder en faveur des entreprises qui acceptent de s’inscrire dans l’esprit et la dynamique de la démarche des incitations à caractère fiscal et une certaine priorité ou préférence dans l’attribution des marchés publics.

L’UCP considère le sous emploi des capacités nationales, comme en même temps qu’une cause mais aussi une incitation à la fuite des cerveaux du pays, phénomène qu’elle va combattre avec conviction et énergie en 

  • Créant les conditions à une meilleure utilisation du potentiel humain dont dispose le pays
  • En favorisant  la formation à la carte
  • En aidant et en stimulant, sur le plan politique, économique, institutionnel et financier, la stabilité des élites et inciter au retour  de ceux ayant quitté le pays.

La santé est l’autre talon d’Achille de notre pays, structures d’accueil délabrées, inadaptées, insuffisantes, personnel médical spécialisée en nombre limité, non disponibilité de médicaments surtout pour certaines pathologies chroniques et autres 

L’Algérie a besoin d’accomplir un véritable sursaut dans le domaine de la santé, la mise à niveau des centres de soins, de la formation du personnel, et de la production de médicaments qui ne répondent pas à la prise en charge attendue,

L’UCP considère comme objectifs prioritaires la densification, en partenariat, si besoin est, des structures de santé, en les décentralisant et en les spécialisant. De même que toutes les dispositions seront prises pour, d’une part, permettre le renforcement  et l’augmentation de la  production de médicaments, ensuite, la mise en place d’un Observatoire de veille, doté de larges prérogatives, non seulement pour suivre l’évolution du système de santé, dans son ensemble, mais aussi pour superviser l’utilité et la dangerosité des médicaments importés voire également les prix auxquels ils sont (exagérément) facturés et mettre fin à l’hémorragie et à l’anarchie qui sévit dans ce domaine.



Au plan économique, l’UCP, compte susciter et stimuler une politique intelligente, forte et dynamique.

La définition d’une stratégie claire en matière de politique  industrielle favorisant l’émergence de pôles de compétitivité  dans lesquelles l’Algérie dispose d’atouts à faire valoir  : industries sidérurgique ,électronique, mécanique, ,métallurgique , mécanique, électrique et électronique, outre la chimie et autres filières à identifier ,à l’instar de l’expérience menée avec beaucoup de challenge et de réussite par certains pays, partenaires  de surcroît de l’Algérie, tels le Canada ou encore la Corée du sud, est non seulement urgente mais vitale. Des espaces seront ouverts à l’investissement étranger,  sous toutes ses formes, selon des formules à convenir et selon des conditions préservant les ressources financières et la sécurité du pays. 

Les choix à faire,  les engagements et réalisations  qui en découleront, vont permettre, directement et/ou indirectement  la densification du tissu  industriel national et l’éclosion d’un grand nombre de PME,  forte pourvoyeuses d’emplois.

Cette dynamique, notre parti entend la renforcer  et lui imprimer une dimension plus large à travers  l’assainissement durable de la situation des entreprises algériennes, et la levée des contraintes qui ont pendant longtemps pesées sur leur viabilité et devenir ; parmi les grandes mesures retenues, l’UCP projette  de mener, en profondeur, un assainissement financier aussi bien que structurel et patrimonial, en remédiant ainsi à leur éligibilité au financement par les banques et à leur développement.

L’adhésion prochaine de l’Algérie à l’OMC ouvrira de nouvelles perspectives à notre économie et nos entreprises et nous donnera également la possibilité d’aider, sous certaines formes, les unes plus directes que les autres, les opérateurs les plus à même de s’inscrire, dans la durée, dans l’activité « export «  et équilibrer nos échanges extérieurs.

A ce niveau l’UCP, regrette la situation actuelle du secteur des banques, qui  continuent d’évoluer en marge de la dynamique de changement qui a touché les autres secteurs. Une  réforme du secteur doit être repensée, pour accroître son intervention en faveur de l’économie et son efficacité et, en même temps, l’inscrire dans le cadre des dispositifs prescrits par la réglementation internationale. Améliorer la signature du pays passe par la crédibilité de ses institutions financière et bancaires qui doivent répondre aux normes auxquelles l’Algérie adhère. La loi Bancaire doit être elle aussi toiletté pour renforcer l’autonomie de la Banque centrale et le contrôle des établissements financiers.

La réforme du système bancaire constitue une étape stratégique et déterminante tant celui-ci reste loin de la réalité et des véritables préoccupations et besoins des entreprises ; seule une partie (minorité) d’opérateurs arrive aujourd’hui à approcher les banques et avoir accès au crédit et à leur soutien ; les autres, sinon finissent par disparaitre, faute de moyens adéquats pour se développer et , du moins se maintiennent mais au prix de lourds sacrifices, étant donné par ailleurs l’impact et les conséquences dévastatrices du marché informel.

 En même temps qu’il faut démocratiser l’accès au crédit, il est selon notre conviction indispensable de revoir le système des assurances pour l’adapter lui aussi aux impératifs économiques et financiers des différents acteurs économiques.

Parallèlement  au développement de l’Industrie, l’agriculture et la pêche constituent le deuxième axe du projet de développement économique « hors hydrocarbures » du pays. L’UCP  compte  se mobiliser, et avec elle toutes les autres forces du pays, partageant sa vision, pour repenser la stratégie de développement à mener dans ce domaine et à permettre son ancrage sur des bases modernes et scientifiques.

Des terres fertiles sont, chaque année enlevées et sacrifiées  pour être affectées à l’implantation et  l’extension, anarchique et sans études préalables sur l’impact écologique et environnemental, de toutes sortes d’activités : industrie, habitat, entraînant des dégâts  parfois irréversibles. De même les ressources halieutiques du pays ne sont que très faiblement exploitées, et les droits de pêche de certaines espèces sont soit  cédées, moyennant d’insignifiantes contre parties, soit ignorés, faute de suivi, ou carrément délaissés, par négligence.

L’UCP, s’engage à promouvoir des réformes structurelles substantielles  avec pour finalités : la préservation des terres à vocation agricole,  l’intensification des investissements nécessaires au développement et  à l’extension de nouveaux périmètres, le renforcement de toutes les  filières de production ,  tout en veillant,  à travers une politique, consciente et bien ciblée,  aux grands équilibres, et fondamentaux en matière d’écologie et de protection de l’environnement.

Un pays disposant d’un littoral de prés de 1200 kilomètres linéaires avec en plus un potentiel de développement de l’aquaculture indéniable, constituent pour l’UCP, en même temps qu’un  déterminant quant au potentiel existant une opportunité majeure pour le développement, en amont comme en aval, de plusieurs activités : mise à niveau des ports  de pêche, construction navale et fabrication de matériels de pêche,  et réalisation d’unités de conditionnement et développement de toutes activités connexes induisant un effet d’entrainement indéniable   sur la relance d’autres secteurs de l’économie, moyennant des investissements que l’Etat consentirait, directement ou indirectement, à travers les canaux habituels consacrés.

Parmi les effets les plus graves liés au changement climatique, la raréfaction de l’eau est, de loin, selon les experts celui qui  doit nous préoccuper et nous mobiliser.

Cette ressource, vitale, se fait de plus en plus rare et nécessite, même quand elle est disponible, de gros moyens, techniques et financiers, d’où le double impératif de faire en sorte qu’elle puisse être disponible, en qualité et en quantité en tout temps et en tout lieu du territoire, et surtout la préserver en la rationalisant et en évitant son gaspillage et/ou pollution.

Notre stratégie dans ce domaine s’articule autour de quatre grands axes directeurs :

  • rationalisation de la distribution d’eau en usant de paramètres de régulation et en menant une lutte contre tous les phénomènes de déperdition voire même de pompage illégaux, 
  • renforcement du réseau de captage des eaux, à travers la densification de barrages de retenue, 
  • interconnexion du réseau pour faciliter les transferts entre les différentes installations et régions du pays.
  • développement des techniques de récupération des  eaux de pluie

La désalinisation  de l’eau de mer doit rester, compte tenu de son coût prohibitif, un palliatif et non une solution pérenne.

Le traitement des eaux usées quant à lui constitue, en même temps qu’une solution aux problèmes de pollution, et aux besoins en eau des opérateurs industriels, une opportunité d’investissement pour les opérateurs privés et étrangers intéressés et disposant d’expérience dans ce créneau.

Sans aller vers un débat d’experts qui demanderait du temps, et de longs développements, l’UCP considère que l’Algérie recèle un potentiel énergétique des plus importants dans le bassin méditerranéen.

Ce potentiel reste cependant encore à développer surtout lorsqu’on sait le rythme qui a prévalu dans l’exploitation de nos réserves en hydrocarbures, rythme qui  malheureusement n’a pas et continue à ne pas être  compensé par de nouvelles découvertes  significatives et qui, faute de mesure de sauvegarde  nous rapproche fatalement vers l’extinction de cette ressource (fossile), non renouvelable

Pour cela l’UCP a retenu dans son programme

  • L’intensification du programme d’exploration et de recherche, qui sera étendu à l’ensemble des zones susceptibles de renfermer du pétrole ou du gaz (seulement 30% du territoire a été exploré). Le niveau des prix actuel permet le soutien, au plan financier, du programme projeté.
  • Les découvertes éventuelles seront pour une très grande partie préservées et ne seront pas exploitées. Elles profiteront aux générations à venir et permettront de renforcer la crédibilité du pays vis-à-vis de ses partenaires (elles pourraient même jouer le rôle de réserves)
  • La valorisation des hydrocarbures par le développement, en aval, de toute la chaine des industries pétrochimiques

Sur un autre plan, la production d’électricité, une véritable dichotomie continue de le caractériser : malgré les investissements réalisés l’alimentation en électricité n’est pas assurée en continu, c’est à dire sans coupures, et la qualité de service reste loin des attentes des utilisateurs ;

En outre le désengagement progressivement du nucléaire de certains pays européens gros consommateurs d’énergie, désengagement dicté par la pression des mouvements et partis écologiques,  constitue, pour notre pays une excellente opportunité.

Dans ce cadre l’’UCP, tout en soutenant les politiques menées, préconise : 

  • La  densification du réseau classique de production d’électricité grâce et à travers la réalisation de nouvelles centrales plus grandes et moins gourmandes en consommation d’énergie
  • L’interconnexion du réseau national avec ceux des pays voisins, et partant avec celui de l’Europe avec pour objectif d’amorcer l’exportation d’énergie 

Le développement  d’autres sources de production d’énergie, renouvelables cette fois, telles que : solaire (projet DESERTEC etc.), éolien, avec à la clé un effet de retour non négligeable en matière de transfert technologique et de savoir-faire et de développement d’industries à haute technologie (fabrication de panneaux solaires, de turbines.

L’expérience de nos voisins immédiats, riche en enseignements, nous conforte dans l’idée que l’UCP se fait de ce secteur en tant que,  pourvoyeur d’emplois et générateur  de  recettes en devises.

L’Algérie n’est pas moins dépourvue en attraits touristiques ; elle dispose d’un potentiel à tout le moins riche et varié ; du Nord au Sud et d’Est en Ouest, les sites et paysages se succèdent sans se ressembler ; le climat ajoute à cette diversité et beauté de la nature, des nuances et des temps correspondants aux quatre saisons de l’année.

Le plan de relance et de développement envisagé par l’UCP pour ce secteur sera à la mesure de son potentiel ; il peut même être considéré comme un mini plan » Marshall », tant ce nom  est évocateur de reconstruction, de redressement et de relance.

D’abord au plan des textes et de la désignation des zones touristiques à développer et/ou à promouvoir ; des assises nationales avec l’intervention de spécialistes et  grands opérateurs étrangers permettra non seulement de lever les ambigüités qui caractérisent le secteur, de clarifier la vision et les objectifs à atteindre et enfin de baliser et d’optimiser au mieux les actions et leur timing

Ensuite s’engager, à préparer, dans les délais requis, tous les pré-requis et autres préalables, notamment en matière d’infrastructures environnantes et de formation.

Se déplacer à l’intérieur des villes ou encore entre deux villes est devenu à la fois un cauchemar et un challenge que les algériens vivent au quotidien

Les besoins en matière de transport en commun, des personnes et des marchandises appellent à la mise en œuvre de solutions radicales d’envergure, à court, moyen et long terme. 

Au plan des transports en commun,  l’UCP veut imprimer à ce secteur une nouvelle logique et dynamique, en  œuvrant à créer les conditions  nécessaires  pour les développer dans le cadre d’un plan global et d’une politique à la fois pertinente et ambitieuse  avec pour finalités premières de,

  • Faciliter le déplacement des populations et  leur ouvrir  de nouvelles  perspectives  en matière d’emploi et d’habitation, au niveau de localités même éloignés, et indirectement contribuer à l’instauration d’une nouvelle politique et culture en matière d’aménagement du territoire.
  • D’étendre et renforcer les différents  modes et réseaux  de transport en commun avec pour objectif  de mieux les intégrer et améliorer leur efficience. 
  • Désengorger  les villes, de les rendre plus fluides et moins stressantes, le tout avec  au final un effet certain sur le phénomène (fléau) de l’absentéisme au travail.

 

Les mêmes causes donnant les mêmes effets, le  transport ferroviaire,  malgré les quelques réalisations et améliorations n’a pas connu le décollage tant attendu, et reste loin des besoins, que ce soit  au regard  de la nécessaire couverture du territoire en voie ferrée, ou encore au regard des besoins réels ou supposés en matière de déplacement des personnes et des biens. 

L’UCP, considère le chemin de fer comme porteur de gage pour le développement  des différentes régions du pays, notamment celles les plus isolées et donc vecteur privilégié de toutes les actions à mener dans le futur. Une politique réfléchie voudrait que l’on donne la priorité à ce moyen de transport et  l’allocation en sa faveur  de ressources substantiels avec pour objectifs :

  • La réalisation d’un réseau ferroviaire dense et  moderne, s’étendant à l’ensemble des régions du pays, et  à même de se substituer au  transport par route grâce à des coûts concurrentiels et à une sécurité plus renforcée
  • L’intégration du réseau ferroviaire algérien avec celui des autres pays du Maghreb et lui permettre de contribuer, avec efficacité, au  transport, rapide, entre l’ensemble des pays qui le composent, des biens et des voyageurs.

Enfin,  l’UCP, voit dans l’étendue de la côte et de la position géographique des principales villes du nord, une chance et une opportunité pour développer le transport par mer. Une alternative crédible en termes de capacité, de coût, et de sécurité pour les biens comme les personnes.

Dans cette perspective l’UCP considère de la plus haute importance la refonte du système de formation professionnelle pour l’adapter au nouveau contexte, marqué par l’apparition de nouveaux métiers et un niveau de qualification élevé..

 L’UCP,  compte utiliser le levier de la formation professionnelle pour canaliser et orienter l’énergie des jeunes, en rupture avec le système  d’enseignement classique et  enfin accompagner  leur insertion dans la vie active  et partant leur réussite sociale. 

La formation c’est aussi et plus encore, le souci de renouer avec les savoir-faire ancestraux, des savoirs qui se transmettent de maitres/artisans à élèves/disciples, c’est enfin se réapproprier des modes de fonctionnement significatifs et silencieux qui ont marqué des générations et des siècles sans se démentir. La mise en synergie de ces détenteurs de connaissance et des apprenants pourrait être, en elle-même, une contribution, très forte, des pouvoirs publics, dans le domaine de l’artisanat, de la culture  et de la formation dans des métiers, en plein déclin, faute de relève.

Stabiliser les populations, et les jeunes particulièrement (ils constituent plus des deux-tiers de la population) dans ce qui leur tient à cœur, c’est surtout leur offrir  des conditions de vie décente et briser définitivement l’isolement et l’abandon dans lequel se trouve une grande partie des régions du pays. 

L’UCP retient dans son programme l’adoption ;et la mise en place d’une véritable  politique d’aménagement du territoire qui  garantisse la réduction des inégalités spatiales dans ses formes écologiques, économiques et sociales, et accompagne le développement équilibré, de toutes les régions du pays ; enfin une politique qui assure à tous les citoyens l’égalité en matière de promotion sociale.

Dans l’optique du parti, la politique à mener dans ce domaine doit comporter une forte dose de volontarisme et une nouvelle approche qui prenne en compte tout à la fois, les populations en place, leurs activités actuelles aussi bien que futures ;selon leurs potentialités, les infrastructures nécessaires à leur développement, les équipements requis ; le tout  selon des impératifs alliant tout à la fois : ordre, écologie, et harmonie.

Un développement de cet immense espace du pays, permettra de mettre fin à l’exode rurale et aux déplacements de populations, pour les raisons que tout le monde sait et avec les conséquences que l’on connait et qui sont parfois dramatiques sur tous les plans.

L’UCP considère qu’il est du devoir de l’Etat, de garantir à l’échelle de tout le pays et partant de toutes les régions, la disponibilité, en quantités aussi bien qu’en qualité, sans distorsion ni discrimination, des infrastructures nécessaires à une vie moderne : écoles performantes, unités de santé dotées en moyens et efficaces, moyens de liaisons et de transport (y compris le transport scolaire surtout pour les localités les plus reculées et les plus isolées), centres d’activités culturelle et sportive. 

Cette approche est celle de notre parti qui compte encore l’approfondir, en relation avec tous les autres acteurs de la scène politique, économique, culturelle et sportive pour élaborer une charte commune, une démarche qui permettra de rassembler les jeunes et les faire adhérer à une œuvre de reconstruction de soi et d’espoir en leur avenir.

Fixer les populations ; revient aussi à parler de la ville et de son corollaire l’Urbanisme, les villes algériennes ressemblent à s’y méprendre à d’immenses étendues , pour ne pas utiliser le terme, fort dégradant et réprobateur en même temps, de ghettos ou de villes dortoir, et affichent un visage  anarchique et laid et guère accueillant, voire même repoussant.

Notre parti juge l’abandon de la promotion de la ville source de toutes les dérives constatées et de  dangers insoupçonnés, et ce sur tous les plans : urbanistique,  touristique, social, sécuritaire (mauvais comportement, délinquance…),

 C’est pourquoi l’UCP milite  pour des mesures concrètes permettant l’adoption d’une politique, dynamique et ambitieuse, de la ville, la refonte des structures en charge de son développement et la mise en place de tous les outils qui doivent l’accompagner.

Cette démarche se veut globale et intégrée, nécessitant le recours, outre de l’expertise urbanistique et architecturale,  la sociologie urbaine et la psychologie sociale afin de cerner les besoins des habitants et mettre en place tous les outils nécessaires à une gestion saine et durable de nos villes.

La culture constitue l’identité d’un peuple, et de sa sauvegarde et de sa prise en charge dépend l’épanouissement de sa personnalité en tant qu’entité sociale à part entière jouissant de tous ses attributs

Des politiques osées et d’envergure doivent être initiées et engagées sur le terrain pour promouvoir le patrimoine culturel, entendu dans son sens le plus large, et préserver les spécificités de chaque région, considérée comme partie, d’un tout indissociable et inaliénable, et permettre enfin, leur expression dans le cadre de festivals qui mobiliseront toutes les couches sociales.

La vulgarisation du livre, et  le libre accès aux bibliothèques, à généraliser au niveau de l’ensemble des communes du pays, l’élargissement et le développement de tous les moyens d’expression artistique et de loisirs, constituent pour l’UCP, un axe privilégié dans le plan qu’elle compte mettre en œuvre

L’Algérie doit pouvoir retrouver au plan culturel sa place et son rayonnement, à l’intérieur comme à l’extérieur.

L’Algérie entame une période faite à la fois de perspectives,  et de défis d’où l’impératif d’une bonne gouvernance qui implique  la société civile et permet  de sauter, en amont, tous les verrous quant à la participation active des citoyens à la vie et aux affaires publiques    .

Pour cela, le style et les méthodes de gouvernance doivent absolument changer et évoluer. 

Sur ce plan, l’UCP se propose de se mobiliser énergiquement, en usant de tous les moyens et à travers tous les canaux, pour faire évoluer la société et sa vision de la chose publique, de ses obligations et de ses droits. Elle fera du principe de la parité Homme/ Femme, une réalité complète et effective, avec à la clé des sanctions financières voire même des mesures de suspension pour les parties récalcitrantes ou défaillantes.la femme doit, à compétence égale, pouvoir accéder à tous les postes de responsabilité quelqu’en soit le secteur (économique, administratif, politique, diplomatique).

Sur un autre plan, l’UCP prévoit de,

  • Mettre en place les mécanismes appropriés permettant l’accès public, facile, à l’information, à travers la vulgarisation des TIC ainsi que d’autres outils (brochures), dans un souci de transparence et d’efficacité,
  • Multiplier les services de proximité au niveau des quartiers et cités, favorisant l’intégration de la société civile dans le processus de gestion, de décision et de contrôle
  • Consolider les administrations et services publics en ressources humaines qualifiées et en moyens matériels adaptés
  • Décentraliser les centres de décision et de service public et permettre la satisfaction des demandes des citoyens
  • Renforcer les voies de recours
  • Sanctionner tout comportement laxiste et arbitraire émanant des agents  publics

Le dispositif à mettre en place gagnera en pertinence avec la révision des codes de la commune et de la wilaya avec pour finalités le renforcement des prérogatives dévolues aux élus locaux, notamment en matière de contrôle des actions des services déconcentrés, et ce en plus de l’adoption de mesures garantissant l’équilibre des pouvoirs au  niveau des collectivités territoriales.

L’UCP prévoit également, la limitation des mandats électifs à deux (2) périodes, maximum

Une gouvernance moderne, c’est aussi, selon l’UCP, une plus grande efficacité et équité en matière fiscale et douanière. Deux compartiments, d’une extrême sensibilité, et aux conséquences graves, d’où la nécessaire  stabilité  et neutralité des lois et règlements, édictés dans ces domaines ainsi que dans d’autres, tout aussi concernés.  

La corruption prend source dans les ambigüités et espaces livrés à tous les dépassements.  L’UCP va œuvrer précisément pour la mise en place de mécanismes efficaces et efficients, en amont aussi bien qu’en aval, en matière de lutte contre la corruption et de moralisation de la vie publique.

Sur le plan Budgétaire, l’UCP, retient comme principe cardinal le nécessaire équilibre entre les recettes et les dépenses. Elle préconise, en outre, la rationalisation des choix et dépenses publiques sur la base de l’appréciation de leur opportunité, d’évaluation et d’analyse objective des retombées  de toutes les opérations et projets d’investissements publics en tenant compte de l’état des finances, des paramètres financiers et économiques, du contexte mondial.

Dans son programme relatif à l’amélioration de la gouvernance, l’UCP va,

  • Renforcer le droit de création d’association et permettre in finé une meilleure structuration de la société
  • Contribuer à la mise à niveau du système de sécurité social à travers des mesures visant le renforcement de la solidarité nationale et de mutualité.
  • Promouvoir l’exercice des droits des travailleurs, 

Enfin, l’UCP compte insuffler au secteur de l’information et de la communication une nouvelle dynamique pour sa promotion en tant que garant des libertés d’opinion et d’expression dans le pays, tout en mettant l’accent sur la mise en place des instruments de régulation et de déontologie dans ce domaine.

L’Algérie dispose de potentialités naturelles aussi bien qu’humaines. L’immensité du territoire, est en soi un indicateur de taille quant à l’envergure de la mission qui est celle de  tous les algériens, sans discrimination : Hommes,  femmes, jeunes et moins jeunes, et au nécessaire concours de tous autour des réformes à mener, sur une base consensuelle, garantissant la mue du pays.

L’Algérie,  de par son positionnement  géographique,  ses potentialités et ses atouts stratégiques, son histoire,  et ses positions politiques, s’intègre dan un  ensemble régional, continental et international  de premier plan 

L’UCP entend mettre à profit cet  héritage au service du pays et du peuple. L’UCP se positionne dans une optique de renforcement de tous ces acquis en œuvrant pour une  ouverture totale  et favoriser une coopération  avec tous les pays avec lesquels l’Algérie entretient des relations  de coopération. 

 Avec les pays nord africains, il s’agira de renforcer les relations actuelles et de faire avancer le projet d’édification du Grand Maghreb Arabe Uni, à travers certaines grandes mesures concrètes, notamment en facilitant la liberté de circulation des personnes et des biens, outre la faculté de s’installer et de travailler, pour les ressortissants des pays membres ainsi pour les entités économiques, création d’institutions mixtes favorisant l’intégration des économies et garantie des investissements faits dans les différents pays 

L’UCP est avec les autres pays Arabes, pour une approche pragmatique, elle œuvrera au renforcement des liens l’unissant à ce grand ensemble, tout en militant pour une réforme  totale et profonde de tous les organes et institutions actuelles ainsi que de leur mode de fonctionnement, identifiés comme source de contraintes et de difficultés  (domination, division, conflits) , de dysfonctionnement  et inefficacité dans le rapprochement des peuples  

Le Continent Africain, est aujourd’hui, à cause de ses richesses, l’objet de toutes les convoitises de la part des grandes puissances  L’UCP  tout en témoignant de sa solidarité effective, entend consolider des relations multiformes  de l’Algérie avec l’ensemble des pays du continent. Elle entreprendra toutes les initiatives nécessaires, contribuant à la promotion et à la défense, dans le cadre de l’UA ainsi que des autres instances régionales aussi bien qu’internationales, des intérêts et droits des pays du continent  dans tous les domaines

Avec les pays de la communauté européenne, l’Algérie jouit d’un statut privilégié qu’elle pourrait faire valoir de manière encore plus forte d’autant plus qu’elle contribue, dans une proportion non négligeable, à l’approvisionnement de certains marchés  de la zone en pétrole et gaz, et pourrait  même, dans un avenir proche, devenir   exportateur d’électricité.

L’UCP voit dans l’accord d’association et de partenariat et de la politique de voisinage « révisée », un moyen de développer les relations du pays avec la communauté européenne et son ancrage à une dynamique politique et économique substantielle.

La même appréciation est faite pour les relations entretenues avec les autres pays de la communauté internationale, partenaires de l’Algérie.

Enfin l’UCP fait du respect des accords conclus avec ses partenaires et organisations régionales  un principe cardinal sans exclure cependant la possibilité de renégocier, lorsque l’opportunité lui est offerte, ceux dont l’impact pourrait s’avérer, au vu de l’expérience acquise, comme déséquilibré ou encore inadapté.